Le coaching est-il quantique ? (2)

 
Pouvoir de l’attention

Révéler notre potentiel par le pouvoir de l’attention

Pour davantage de clarté, lire le chapitre 1 –  Le monde comme un océan de potentialité pure.

La physique quantique met en avant la loi selon laquelle l’observateur influence la réalité : cela signifie que le regard que nous portons sur nous-même, notre vie et le monde, affecte les évènements qui s’y déroulent. Une sacrée responsabilité (à ne pas confondre avec la culpabilité, concept religieux nourri du sentiment de séparation et qui entretient l’angoisse, le doute ou l’insécurité). Nous avons l’habitude d’avoir peur de cette responsabilité et par conséquent peur aussi de notre propre grandeur, qui permet pourtant de créer notre réalité et d’expérimenter la puissance. Un processus qui ne demande qu’à être intégré.

Les effets de la pensée

On dit que nous fabriquons notre réalité en étant observateurs : notre observation influence le monde, car le monde subatomique y répond. Ce qui induit que la pensée et l’intention sont une grande force motrice. Une jolie expérience montre les effets des sentiments sur de l’eau photographiée au microscope : les cristaux sur lesquels on a projeté la haine sont asymétriques et pauvres en ramifications, ceux sur lesquels on a projeté l’amour et la gratitude sont très développés et présentent de magnifiques dessins. Si les pensées peuvent agir ainsi sur l’eau, imaginez leurs effets sur nous-même, quand on sait que le corps est composé à 90% d’eau.

Diriger notre esprit vers ce qui nous importe vraiment

Notre cerveau est connu pour rendre des pensées plus réelles que n’importe quoi. C’est le rôle du lobe frontal, joyau du cerveau humain, l’autel dans lequel nous plaçons nos pensées et nos désirs. Il nous permet d’enregistrer des informations susceptibles de nous faire changer d’avis ou de faire des choix différents de ceux pris dans le passé. Il nous ouvre la porte à la possibilité d’un libre-arbitre. Il nous autorise à fixer notre pensée, à nous concentrer sur ce qui importe et diminuer les stimuli extérieurs (notamment par la visualisation et la désidentification). Ainsi on oublie les notions de temps et d’espace pour pénétrer dans le monde quantique : les pensées deviennent plus réelles que tout.

Pratiquer l’observation et la concentration

La réalité multiple est là, si flexible, qu’elle peut créer tout ce que nous imaginons, à condition de se concentrer, ce qui signifie de délimiter de façon précise et ciblée, comme un regard fixé sur une flamme. Et nous avons malheureusement l’habitude de perdre notre attention toutes les 6-10 secondes, ce qui réduit notre marge de manœuvre. Aussi est-il nécessaire d’apprendre à observer et à se concentrer. C’est pourquoi Assagioli, fondateur de la Psychosynthèse, a établi la volonté (dans le sens de volition, de mettre son attention à) comme principe majeur. En faisant l’effort de nous assoir et de concevoir une vie nouvelle avec la ferme conviction que c’est la chose la plus importante (notamment grâce à la visualisation), le retour d’expérience est tangible. La répétition mentale développe certains circuits cérébraux et deviendra de plus en plus aisée au fur et à mesure qu’on gagne en assurance. Et chaque jour vient nourrir cette idée, qui portera ses fruits, comme un jardinier cultive son jardin.

Chaque jour est un nouveau jour

Une nouvelle journée devrait donner naissance à de grandes pensées créatrices, bercées par l’inspiration du moment, mais notre esprit est souvent préoccupé par ce qu’on pense devoir faire. « Je dois… » : nous restons enfermés dans ce conditionnement avec la croyance d’être incapable d’en sortir : nos diverses distractions nourrissent nos manques et nous détournent de ce qui importe vraiment, tellement accros au monde extérieur que nos cerveaux dépensent leur énergie à la réaction plutôt qu’à la création. Si par hasard on structure sa journée selon son inspiration profonde, alors des évènements inattendus prennent forme, résultats de notre pouvoir de création. Plus on expérimente cette création, plus le neurone qui renforce cette possibilité se développe dans notre cerveau. La détermination nous donne de la force de recommencer le lendemain, et ainsi de suite pour nourrir notre réalité.

Reprendre sa liberté de choix

Tous les jours, en répétant les mêmes émotions et réactions, on reconfirme notre identité et personnalité limitée. Mais si on voit le nouveau jour comme une opportunité pour créer de nouveaux chemins de réalité, des émotions et expériences inédites, non fécondées par cette journée qui débute, on inspire une infinité de lendemains. Le nouveau rêve, comme un orage dans notre esprit, avec ses éclairs électriques dans nos cieux synaptiques, crée une cascade chimique dans notre corps et le prépare à la conquête, à la réalisation… bref, à une expérience émotionnelle jouissive. Mais nous n’aurons ni conquête, ni jouissance, si nous n’avons pas d’abord confectionné l’hologramme et les substances chimiques qui nous permettent de passer d’entités craintives à entités intrépides poursuivant un rêve. La suite avec les connexions chimiques et émotionnelles.


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