Unité amoureuse

2022, rayonner la joie, la paix et l’unité amoureuse. Dessin © Vanina Gallo

Où il est question de rayonner la joie, la paix et l’unité amoureuse. De retrouver la puissance du « un » et ainsi faire corps. Car c’est de cela dont il s’agit et qui agit : montrer l’amour, cette infinie douceur pour soi-même et pour chacun : toi que je croise sur ma route, toi qui viens à moi, toi qui es là tout simplement. Nous sommes des miroirs, les uns pour les autres, pour voir l’amour que nous sommes derrière les apparences. 

Raviver le souffle

En sillonnant cette extravagante épopée qui nous fait entrer en 2022, n’est-ce pas de souffle dont nous avons besoin ? Ne cherchons-nous pas une inspiration profonde, vaste, généreuse, pour restaurer l’abondance et la plénitude, cet état qui se glisse dans les interstices du présent ?

Inspirons à pleins poumons et laissons-nous, chaque jour, guider de l’intérieur : « Où ma force de vie m’emmène-t-elle aujourd’hui ? » Rappelez-vous : l’univers est né d’un grand éclat de rire. Et la flamme qui nous guide et nous pousse à nous accomplir émerge d’un puissant mouvement de joie. C’est le souvenir de la joie et de la paix qui nous exhorte à connaître, à découvrir, à explorer inlassablement. Réinventons-nous, car ce qui nous lie est notre nature profonde de divins créateurs et notre force infinie d’amour. 

Oser lâcher prise

Qu’est-ce qui se froisse en nous, si ce n’est un sentiment qui nous rétrécit et contracte notre vue. C’est voir en la situation ou en l’autre tout ce qui nous déplaît. C’est nous crisper sur ce qui résiste.

Pour inspirer et retrouver le souffle, il nous faut lâcher-prise. Lâcher prise implique d’accepter de n’être pas maître du jeu, de faire preuve d’humilité et de savoir demander. Demander signifie poser une intention claire et empreinte de joie.

Nous sommes maître de l’intention, mais pas de son déroulement. En nous abandonnant au processus qui mâture en nous, nous apprenons à voir vraiment, autrement, c’est-à-dire au-delà des apparences et au-delà de ce qui semble nous séparer. Ainsi, par un retournement miraculeux, laisser faire donne accès à notre véritable puissance : nous réaliser dans la joie et le jeu.

Réconcilier féminin & masculin

S’il est une séparation qui nous mine, c’est celle qui s’agite en chacun de nous et sépare les hommes des femmes. Les hommes sont comme ci, les femmes sont comme ça… En nous, le féminin et le masculin dialoguent pour faire naître des actions ou des projets avec le féminin, tandis que le masculin les manifeste. Nous avons besoin de ces deux principes pour désaltérer notre soif de réalisation. Ainsi, derrière les apparences, les esprits sont « un » et collaborent à une même expression de notre force de vie et d’amour.

Soyons audacieux. Cessons de résister à l’altérité et ouvrons notre cœur. Car chaque expérience nous invite à élargir notre vision et à œuvrer à une grande réconciliation. À l’image de ces mots, disons en nous-même :

Femme, moi homme, je t’aime inconditionnellement.
Homme, moi femme, je t’aime inconditionnellement.
Tu es moi. Je suis toi.
Nous sommes éternellement Un.
Je te remercie de ta présence et du rôle parfait que tu joues pour moi. Je t’aime et je sais que tu m’aimes.
Car nous ne sommes qu’amour et que nous ne savons qu’aimer.
Le reste n’est qu’imagination et n’existe pas.

Sylvain du Boullay

Tenir la volonté

Pour alimenter le souffle, faisons appel à notre bonne volonté. Ici, pas de « oui, mais… », il faut apprendre à tenir droit. Seule une volonté affirmée et réitérée tient lieu de colonne vertébrale pour notre esprit. Pour déployer cette bonne volonté, si précieuse en Psychosynthèse, posons l’intention qui fait sourire notre cœur et voyons comment l’honorer un peu chaque jour. Gardons une trace, un rappel qui nous fais signe (par exemple, une carte sur laquelle est inscrit un mot, une image, un signe qui représente notre intention) et avançons pas après pas, durant ces 365 jours de la nouvelle année. Joyeux 2022, à deux… « moi » (féminin et masculin) qui se conjuguent pour aller vers l’unité, si « je » le veux.


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