Où il est question d’avoir l’impression de ne pas « savoir » grand chose ; de se sentir impuissant face aux événements ; de cherchez-vous à devenir plus clairvoyant et à mieux discerner le vrai du faux. Car il arrive qu’un éclair de compréhension déchire le brouillard épais dans lequel nous baignons, celui qui alimente confusion, ignorance, illusion…
Savoir qu’on ne sait rien
En rentrant de vacances, j’ai écrit un texte évoquant le voile qui recouvre notre perception.
Effacement progressif de la montagne… Mon paysage préféré s’estompe, se voile et dévoile ses morceaux de vérité.
Au moment où je dis au revoir à mon miroir estival, cette image me fait penser au voile qui recouvre ce que nous vivons : nous ne percevons qu’un tout petit bout de ce qui est vrai. Une fois cette conscience ancrée, la représentation nous apparaît pour ce qu’elle est : une illusion. Un théâtre de pacotille qui s’agite inlassablement pour nous éloigner de la simplicité de la vie.
Cette vie « simple », je m’y attache avec ferveur, voire avec rage. J’ai passé trois semaines sans ouvrir mon ordinateur, pause nécessaire, et je cherche, jour après jour, à simplifier mon quotidien, ma relation aux autres, mon autonomie, pour ne garder que le tangible, le sensuel, le tactile, le direct, le beau et le vrai.
Récemment, le site Arte a diffusé une série nommée L’éveil de Dana : l’héroïne se réveille d’un coma qui a duré douze ans, à la suite d’un attentat meurtrier dans sa ville, Beyrouth. Elle découvre alors un monde où de nombreux repères ont été chamboulés. Sa quête va l’amener à déchirer le voile, un tissu de mensonges qui l’entoure, pour faire face à la vérité et reprendre sa place de « vivante » parmi les plus ou moins vivants.
Déchirer le voile de l’illusion
La vérité demande des efforts. Cachée derrière un quotidien en trompe-l’œil, faisant passer des chimères pour des réalités, la vérité s’acquiert au prix d’un renoncement : celui de notre comportement « hypnotique ». Seule une prise de conscience nous met devant l’évidence : nous nous agitons, la plupart du temps, comme des somnambules désorientés, englués par l’habitude, des impératifs ineptes et rabâchés, sous l’emprise de procédures indigestes qui nous mènent à l’impasse… Tant de choses nous éloignent de ce qui est vrai, simple et bon. Alors comment nous en rendre compte si une petite voix ne nous souffle pas à l’oreille : « La vérité est ailleurs. »
La vérité est simple. Du latin simplex (constitué d’un seul élément), elle est « ce qui n’est rien d’autre que ce qui est désigné ». Connaître la vérité demande donc de se rassembler (sur l’essentiel) et de s’unifier (par la connaissance) pour comprendre et agir selon les principes inhérents qui nous gouvernent. Du « un », de cette vérité une et entière, au « spirituel », il n’y a qu’un pas : c’est l’éveil de la conscience qui le franchit.
Partir à la conquête de la vérité
À quoi sert la vie ? Qu’est-ce qui est vrai ou faux ? Quels sont les principes qui organisent le monde ? Que faire pour contribuer à un monde de paix ?
Nous avons tous, en nous, ce désir de paix ; nous sommes tous une expression singulière de l’élan créateur. Pour exercer notre puissance innée, cette faculté propre à concrétiser les projets qui donnent un sens à notre action, et pour surmonter les obstacles rencontrés, nous avons besoin de connaissance : celle qui discerne le futile de l’essentiel, le vrai du faux.
Il existe deux niveaux de connaissance : le microcosme, ou ce qui aide à comprendre notre propre fonctionnement, premier palier de sagesse formulé par le célèbre « connais-toi toi-même » ; le macrocosme, ou les forces qui gouvernent le vivant, univers multidimensionnel qui nous abrite, avec ses causes et effets. Ce dernier niveau est celui déterminé par la « loi naturelle », qui repose sur des principes universels, immuables, permanents, et nous donne les clés pour avancer la tête haute et le cœur léger.
Agir en son âme et conscience
Cette connaissance, longtemps cachée, est secouée tel un pommier par le temps d’apocalypse que nous traversons : le fruit est mûr, il doit tomber. Apocalypse, dans son sens premier, signifie « dé-couvrir, enlever ce qui couvre » – du grec apo, éloignement ou enlèvement, et kaluptein, couvrir. L’apocalypse est donc le processus qui permet de retirer le voile qui recouvre la vérité. Ce déroulement irréversible libère notre capacité à prendre soin les uns des autres. Les yeux grands ouverts, nous renaissons à notre conscience.
La connaissance dit ceci : chaque action ne peut être faite qu’en notre âme et conscience. Nier cette responsabilité signifie perpétuer l’ignorance. C’est pourquoi j’ai décidé de prendre le temps d’intégrer le savoir des lois naturelles pour vous le transmettre à ma façon.
Je l’ai constaté : remettre le curseur au bon endroit, par la connaissance de la loi, rassemble et unifie, en aidant à se sentir profondément ancré et droit dans ses bottes. Tout véritable changement ne pouvant venir que de l’intérieur, c’est d’abord individuellement que nous pourrons contribuer à propager un monde unifié. Car c’est ce que veut la conscience.
J’ai découvert la loi naturelle et ses principes en visionnant les vidéos de Mark Passio. Vous les trouverez sur sa chaine YouTube (en anglais).