Avez-vous tendance à vouloir garder les choses, les ressentiments et émotions négatives ? Vous accrochez-vous à des relations toxiques ou un travail qui vous insupporte ? Conservez-vous précieusement les souvenirs d’un bonheur passé ?
- Garder. Retenir. On garde des objets, des sentiments, un statut ou une fonction. On retient quelqu’un, des pensées, une idée. On accumule dans l’espoir d’échapper à la perte. Garder est une attitude de méfiance vis-à-vis de l’avenir : on signifie ainsi que le meilleur et le nouveau n’est pas pour nous. On se réfère au manque et à notre incapacité à satisfaire nos besoins. Garder fait office de réconfort, à défaut de pouvoir croire à un meilleur.
- Lâcher, quitter, donner, vider… sont des marques de confiance. Le message est : “Je crois en mon moi, en mon futur. Je dis oui à mes désirs et m’ouvre à l’inconnu, le total inconnu. J’ose lâcher et plonger dans le vide. Je connais mes ressources, elles sont en moi, et il y a aussi celles, possibles, de mon environnement, les surprises et heureux hasards.”
- Le chemin du dépouillement appelle la richesse. Aller à la rencontre de l’inconnu signifie se tourner vers ce qu’on ne connaît pas de soi et du monde. C’est arrêter de vouloir redevenir celui/celle que l’on a été, “quand j’étais si heureux/se, en forme, bien dans mes baskets, mince, musclé/e, au top de ma carrière…”, etc. Celui-là/celle-là, vous l’avez été et c’est fait. Maintenant il y a le bonheur et le potentiel d’aujourd’hui et de demain à découvrir : un inconnu. Vous pouvez créer les conditions pour accueillir le nouveau : faire de la place, un espace de vide pour laisser la vie prospérer. La force du vide (oui, le vide – accepté et intégré) possède un immense pouvoir d’attraction (!) et appelle tout ce que vous souhaitez : les nouvelles opportunités et rencontres, la puissance d’invention et d’innovation, le plaisir et la joie d’être vous-même.
- Être réceptif/ve pour faire place aux opportunités. Voilà pourquoi il faut savoir se défaire, quand le temps est venu, de ce qu’on sait faire et de ce qu’on connaît, pour aller vers l’inconnu et la nouveauté. C’est le mouvement universel, cosmique, créateur, qui veut ça. C’est poser sa tête sur les épaules de la vie et faire confiance à ce qui arrive ; se relier à son intuition, ses sensations et sentiments, comme guides (personne ne sait à votre place), et se relier au réservoir quasiment infini de ressources qu’offre le monde à celui/celle capable de réceptivité.
Les visualisations et méditations réceptives participent de ce mouvement. Elle vous permettent de pratiquer l’ouverture et la réceptivité, de développer la confiance et de faire corps avec ce qui vous attend.