Principe de Rythme

Qu’est-ce que la vérité ? Connaissance de soi et du monde, principes universels, conscience, cohérence, réalité, liberté, libre-arbitre, prendre soin de l'être et du vivant.
Tout fluctue, s’avance et se retire…

Où il est question du principe qui rythme notre temps et notre réalité, soumis à des tendances, des alternances et un pendule selon une course bien ordonnée ; et de la possibilité de neutraliser ce rythme.

La liste des articles dédiés à la vérité se trouve en bas de l’article.


Pris dans la tourmente

Quels sont donc ces rythmes qui nous bercent intérieurement ? J’ai mis en pause mes articles sur la vérité… Était-ce pour intégrer cette connaissance juste effleurée ou parce que j’avais d’autres nécessités à concrétiser ? Je me permets de ressentir ces alternances subtiles entre production et introspection.

J’ai arrêté de travailler chez Terra. J’y allais tous les mardis et voilà que cet engagement salutaire qui me faisait respirer l’air frais, retourner la terre et converser avec mes copains de récolte me fait défaut. Car Terra ferme ses portes et ne rouvrira qu’en février. L’hiver invite au retour à soi.

Et quel est donc ce cycle plus important qui m’a fait passer de la table de graphiste au cabinet de coaching et qui refait une boucle pour me ramener à la création concrète, visuelle. Je recréer des mondes et la relation évolue en changeant de face à face, alternant maturation et concrétisation.

Que dire, enfin, de ce retour de bâton planétaire qui nous remet face aux fantômes d’un passé qu’on pensait révolu…


« Tout s’écoule, au dedans et au dehors ; toute chose a sa durée ; tout évolue puis dégénère ; le balancement du pendule se manifeste dans tout ; la mesure de son oscillation à droite est semblable à la mesure de son oscillation à gauche ; le rythme est constant. »

Tout est cycle. Tout coule, fluctue, rentre et sort… Tout s’élève et chute. Tout début annonce une fin et toute fin devient un début. Lorsqu’une chose arrive à un point culminant, le mouvement du balancier s’enclenche. Tel un pendule, ce principe – lié à celui de polarité – indique un courant alternatif influencé par deux pôles. C’est ce qui explique le progrès et le recul, la montée et la chute, la réussite et l’échec, la connaissance et l’oubli… Ce principe qui se manifeste partout (dans la création et la destruction des mondes, dans notre état émotionnel et mental, dans nos prises de conscience et périodes d’inconscience) est la seule constante prévisible, le mouvement infini de l’expression de la vie, qui se déploie et se rétracte, à jamais.

Ce rythme est à la fois familier et mystérieux. Si on perçoit l’alternance du jour et de la nuit, la régularité des saisons, si on arrive à reconnaitre un début, un durée, une fin ou une répétition aux choses, où se situe précisément le début et la fin ? Car la fin est déjà le commencement de son complément… Et cela se complexifie quand on sait que ces mouvements de contraction et d’expansion obéissent à une dynamique fractale créant des rythmes à l’intérieur du rythme. Nous sommes pris dans un continuum de vibrations balancées de rythme en rythme, oscillant chacun entre deux polarités.

Le principe de rythme illustré.

« Le principe de rythme, implique la vérité que dans tout se manifeste un mouvement mesuré, un mouvement d’allée et venue, un flux et un reflux […]. Il y a toujours une action et une réaction, une avance et une retraite, une élévation et un abaissement dans tous les phénomènes de l’univers. »

Pour illustrer le rythme, on utilise le compas qui permet de tracer un cercle. Au centre du cercle, un point immobile, le point zéro, par lequel repasse le pendule avant d’aller à l’autre extrême. Point de référence qui définit le mouvement par rapport à l’immobilité, il permet de fixer la rotation. Chez nous, ce point d’équilibre est situé dans le cœur.

Les mêmes fréquences s’attirent : lorsque le balancier du pendule atteint une certaine fréquence, il repart dans l’autre sens, attiré par la fréquence correspondante de l’autre côté. Sauf au point zéro, là où se trouve l’immobilité vibrante de vitalité, là où le rythme s’annule. « Le rythme peut être neutralisé par une application correcte de l’art de la polarisation. » Cet art consiste à changer son niveau vibratoire pour atteindre un état particulier, un point de détachement assimilable au point zéro. C’est une façon de réduire l’amplitude de l’oscillation du pendule, voire à la neutraliser. 

Toutes les tendances peuvent donc être dépassées, surmontées, par un retour de balancier, en impulsant un effort, une volonté du cœur, un éveil de la conscience. Alors, malgré une vague de fond qui assombrit notre monde, nous pouvons cultiver vaillamment un point zéro, un point d’attention qui nous élève et attire le bon, le beau.


Les citations sont issues de Le Kybalion : Étude sur la philosophie hermétique de l’ancienne Égypte et de l’ancienne Grèce, Les trois initiés.

J’ai découvert la loi naturelle et ses principes en visionnant les vidéos de Mark Passio : vous les trouverez sur sa chaine YouTube (en englais) ou sur ce lien (doublées en français). Vous trouverez également les sept principes hermétiques, compris dans la loi naturelle ou véritable loi d’attraction, brillamment éclairés sur Ma vie quantique.


Qu’est-ce que la vérité ?

« Qu’est-ce que la vérité ? » est une série de vingt-quatre articles pour déterminer ce qui fonde la vérité… Vingt-quatre parce que « La photographie, c’est la vérité, et le cinéma, c’est vingt-quatre fois la vérité par seconde », dixit Jean-Luc Godard. La vérité, cette valeur essentielle, se rapporte à la réalité, à la connaissance de soi et du monde, à la conscience, à la loi naturelle et ses grands principes, à la liberté et au libre-arbitre, à la responsabilité… Toutes ces notions sont essentielles pour trouver notre véritable place dans un univers qui, malgré ses dissonances, nous ramène à l’unité et à faire corps.

Découvrez les vingt-quatre articles, les mots et les images qui les éclairent en passant du récit à l’essence des choses, pour vous guider à définir ce qu’est la vérité de façon personnelle et instinctive.


Publié le