Jusqu’où l’humain peut-il être humain ?

Soft skills
Pour vivre l’aventure humaine, l’entreprise a besoin d’une carte routière insolite des soft skills.

L’humain a-t-il encore de la valeur ?

Human Value. Deux mots qui claquent comme un vent de promesses et à l’arrivée peu de valeur ajoutée. À chaque fois que le mot humain est érigé, c’est à se demander où sont passées les qualités qui le forgent. Il en résulte souvent des échanges qui nient le ressenti et déploient un effort surhumain pour contrôler ce qui pourrait dérapper. Comme si l’humain fait perdre les pédales et effraie. La gestion des impulsions humaines semble être un mystère et peu s’y frottent vraiment. Car comprendre les ressorts de l’humain implique l’insondable connaissance de soi, avec son lot de projections et de reflets déformants, une confrontation très peu confortable.

Pour moi qui ait ressenti le besoin de progresser en décryptant les rebondissements et tressaillements de l’âme humaine, je me heurte à des expressions-tiroir comme le capital humain, l’humain au centre ou les ressources humaines. Tout comme ces locutions se sont asséchées de leur énergie vitale à force d’être ressassées, je me retrouve face à de l’humain mis en boite et vidé de son essence. Pourtant la richesse de toute entreprise vient de l’humanité inscrite dans l’élan (ou le désir) qui l’a construite, là où manques et frustrations ont creusé leurs sillons pour innover. Quand quelqu’un me dit travailler pour gagner de l’argent, les bras m’en tombent, car cette affirmation est souvent exprimée par un corps qui se fige et des yeux qui se vident de leur éclat. Derrière l’argent, il y a un souffle et c’est ce souffle que je m’applique à délier et à dérouler pour permettre à l’être de se déployer en confiance.

Ce qu’il y a d’humain chez l’humain

Toute entreprise humaine est une aventure. Une aventure se construit autour d’une quête ou d’une vision, secondée par des alliés. Elle manifestera sa vitalité par sa capacité à contourner les obstacles et à relever les défis. C’est par conséquent la quête héroïque qui fonde l’engagement et soude une équipe. Revenez à l’enfant en vous pour comprendre ce qui vous a fait grandir : le sens du jeu et de l’aventure. Le jeu est l’outil même de l’apprentissage et l’aventure donne aux projets leur dimension sacrée. Si l’être humain est constitué de quatre aspects essentiels – physique, émotionnel, mental et spirituel –, ainsi l’est l’entreprise. Pour avancer, elle devra toujours sonder les différents niveaux et vérifier que ses troupes restent alignées.

Au Luxembourg, petit pays dynamique qui veut continuer à déployer sa vitalité, la quête passe par attirer et retenir les talents (pour rappel, un des symboles fondateurs du Luxembourg est la Schueberfouer). On recherche des alliés capable de s’engager et de veiller à maintenir l’esprit d’entreprenariat. C’est la promesse d’un développement sans cesse renouvelé qui attire les esprits créatifs, habiles et éclairés dont le pays a besoin pour évoluer et se diversifier. Car monter en compétences et goûter à de nouveaux défis est un gage de richesse. Il reste donc à proposer des programmes de formation agiles et sensibles, qui nourrissent l’enfant intérieur et ses talents innés, qui soutiennent les quêtes de sens et d’aventure, qui invitent au jeu et à la créativité.

Les soft skills servent l’humanité

Dans une formation, ce n’est pas tant l’outil que la posture qui déploie le potentiel. Si le savoir-faire est nécessaire, c’est le savoir-être qui soutient la connaissance et l’évolution. Ce que les universitaires appellent « les humanités ». Ces sciences douces – qui complètent les sciences dures ou exactes – désignent un champ disciplinaire recouvrant l’art de la connaissance de soi, des autres et du monde : lettres, philosophie, sciences humaines et sociales. Ici le « quoi » – savoir-faire transmis – pose aussi la question du « comment » et du « pourquoi » – sens de la transmission.

Les compétences douces (ou transversales) sont inestimables car elles s’appliquent à tous les niveaux et nourrissent en profondeur les transformations. Elles regroupent une palettes de qualités (ou soft skills), que sont l’écoute, l’empathie, l’intuition, la souplesse… Les entreprises sont aujourd’hui obnubilées par la course aux soft skills, faisant du hard avec du soft et oubliant parfois le « sens » de cette quête effrénée.

Bloom your soft skills

Je travaille depuis des années avec une typologie insolite des qualités et compétences transversales humaines : la mythologie grecque et ses savoureux dieux et déesses en font une bonne représentation. Pour vivre l’aventure humaine – qu’est l’entreprise –, ces archétypes s’insinuent dans l’imaginaire et offrent une carte routière insolite des soft skills.

Les modèles que sont les dieux et déesses grecs déploient une variété de qualités-ressources : ce sont des compétences hautes en couleurs et qui se complètent, rehaussées par des récits qui les portent aux nues. Ici, pas de jugement de valeur : toutes les compétences se valent et sont érigées en « traits divins ». Elles sont toutes incarnées par une divinité et se vivent avec le cœur, le ressenti et les émotions.

C’est ainsi que la connaissance, issue de l’expérience et passée au crible des ses quatre aspects – physique, émotionnel, mental et spirituel –, aboutit à une intégration réussie. La typologie mythique est très puissante et permet de :

  • reconnaître et cultiver les forces innées,
  • s’ouvrir à de nouvelles approches ou façons de voir et de faire,
  • faciliter le dialogue et la concertation,
  • favoriser la complémentarité et la collaboration.

Me former avec Vanina m’a permis d’écouter les autres différemment, avec respect et en silence. C’est une merveilleuse découverte, un art magique dans lequel j’ai retrouvé mon âme d’enfant. J’ai commencé à tester cette pratique dès mon retour au travail. Quelle joie ! Un grand merci pour ta générosité, ton accompagnement authentique et tes précieux conseils. – Florence, Ressources Humaines, BGL BNP Paribas

Participer à la formation fut intense, léger, virevoltant, enrichissant. Je la recommande à celles et ceux qui veulent s’offrir une pause de bien-être, de créativité et de partage. – Catherine, Asset Services, Degroof Petercam

Pour redessiner le futur des entreprises qui ont à cœur d’œuvrer pour les humanités, The Joyful Way met l’expérience au centre de la connaissance. Ses différents programmes développent la connaissance de soi et le potentiel, stimulent la créativité et l’intelligence sensible : découvrir Draw me a future ici.


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